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P.
27 juillet 2009

Jour 1, la nuit.

Les lueurs des lampadaires parisiens offrent un spectacle surréaliste, et transforment le paysage. Elles accentuent les irrégularités et l'érosion des rebords du pont Alexandre 3 et révèlent les ombres sévères des statues dorées qui semblent en être les gardiens.

Devant la foule amassée à l'entrée du Showcase, je sors une cigarette. La seine endormie offre les reflets des stroboscopes du club. Personne n'a l'air de se soucier de l'incroyable spectacle que l'on a devant nous. Insouciants ils préfèrent trépigner d'impatience, les yeux rivés pleins de soumissions vers la nana en blouson de fourrure blanche qui garde l'entrée. Le regard méprisant, elle juge ceux qui se présentent à elle, exprimant  sa frustration d'une vie nocturne sans avenir et sans intérêt excepté peut être cet exutoire.

On entre, sans le moindre signe pour elle. Le rapport de force a changé un court instant.

Assis, sur les banquettes en cuir du club, à des bouteilles au verre givré, j'attends que la lente descente vers l'hystérie artificielle opère. Esquive deux brunes que je n'ai jamais rappelé, et un abruti dont la chemise bon marché et synthétique, jure et révèle un manque de gout et d'amour propre certains. Il est là, sa vodka pomme aux lèvres, son téléphone qui ne capte absolument pas à la main, et une paire d'aviator sur le nez. Il fait partit de ces rapaces de la nuit qui ne jurent que par des clubs dont ils peinent à y entrer, essayant de serrer le plus de mains à l'intérieur afin d'avoir l'illusion d'une quelconque popularité mais surtout d'oublier leur open space et leurs tableaux excels quotidiens. Toujours partout, ils vont de tables en tables quémender leur verre à des vagues relations qui ont eu le malheur un jour de croire en leurs histoires et situations factices. Ils. La boite en est remplit.

Je me resserre un verre. Autour de moi, tout le monde feint l'amusement. Il y a Gregoire en vêtements sombres, toujours chic et parfait sur lui. Notre rencontre date d'il y a 5 ans grâce à une connaissance commune qui nous avait refourgué un caillou qu'on avait partagé sur une table imbibée de whisky aux Bains Douches. C'est peu être la seule chose de sur que je connaisse de lui. A ses cotés, c'est Charlotte, sa copine depuis deux ans, et la mienne depuis 6 mois, à l'occasion. Fille d'ambassadeur, et ancienne de la légion d'honneur, elle ne quitte plus les clubs depuis sa première cuite à l'âge de 15ans aux Planches. Celle qui gesticule juste a côté, c'est marion. Marion est l'archetype de pouf. Sans tunes ni vertues, elle se prostiue pour une bouteille en club. Il faut remarquer qu'elle en a le physique. Ses seins à moitié a l'air, elle jouit de la situation. Rammassee en pleurs devant le porche de la rue de la pompe, je me suis vite attachée a elle. C'était une fille plutôt sympa et serviable, toujours la pour écouter les gémissements et les plaintes d'un de ses amis alcoolise a 4heure du matin. Pleine de ressources elle s'impliquait dans ses études, essayant d'oublier alors ses contingences et les sacerdoce de sa situation d'ainee d'une famille mediocre et aux trois enfants. Plonge dans le fond de mon verre et la fumée de ma cigarette, j'entend le briuot

 

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inachevé

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